La situation des « enfants des rues » est un phénomène bien connu, dans tous les pays de l’Afrique de l’ouest, qui gangrène les sociétés de ces pays… classés par ailleurs parmi les « pays pauvres » (malgré de gros efforts de développement en ce qui concerne le Sénégal à travers le Plan Sénégal Emergent).
Qui sont ces « enfants des rues » ?
Ces garçons, âgés de 4 à 17 ans que l’on appelle des « talibés » ont été confiés par leurs parents (qui n’ont souvent pas les moyens de les élever) à des maîtres coranique, censés leur enseigner le Coran.
Ces maîtres coraniques les envoient mendier chaque jour en leur fixant une somme à ramener. Un certain nombre d’enfants, ne supportant plus cette pression, fuguent et finissent dans la rue, ne rentrant plus ni dans leur école coranique ni dans leur famille…
Que faire face à cette calamité ?
Depuis plus de 20 ans, des ONG se sont constituées (principalement dans la région de Dakar) et œuvrent pour recueillir ces enfants des rues et les réinsérer dans la société.
Le 1er Juillet 2016, l’état sénégalais a lancé son programme « Retrait des enfants des rues » mais force est de constater qu’aujourd’hui, de nombreux enfants sont encore dans les rues.
Notre association soutient cette noble cause et entend apporter sa pierre à l’édifice et participer à ce cercle vertueux.
L’association KEUR TATA a été créée en Novembre 2020 par Anta Ngom Bollaert (née au Sénégal, double nationalité Sénégalaise et Française, partageant sa vie entre le Sénégal et la France)
L’association s’inscrit dans une démarche de développement durable.
Son objectif est de recueillir les enfants des rues (principalement dans la région de Mbour), de les héberger et de les former en vue de leur réinsertion dans leur familles (si cela est possible et dans la société).
L’association est enregistrée en France et au Sénégal. Elle compte une cinquantaine de membres (répartis entre l’Europe et le Sénégal).